Le rire, une thérapie qui fait du bien
Les retentissements de vos rires sur votre bien-être
Ouvrant à la détente, le rire est à la fois source de plaisir et un excellent anti-stress. Des preuves scientifiques permettent en effet d’attester que le fait de rigoler a des impacts positifs dans l’élimination des tensions et des angoisses, en plus d’être un bon antidépresseur. Qui n’a pas ressenti le stress de la journée s’envoler après un bon rire franc ? Provoquant une production d’endorphines, rigoler amène ainsi à une sensation de bien-être et de confort.
L’augmentation du taux d’endorphine a pour conséquence d’améliorer la résistance à la douleur et confère au rire des propriétés analgésiques. Améliorant l’oxygénation du muscle cardiaque, la circulation du sang et la capacité respiratoire, le rire est encore bon pour le coeur. Permettant simplement d’entretenir une vision positive et avoir un état d’esprit positif, le rire aide aussi à relever des défis et/ou à surmonter ses complexes. Avoir le rire facile ou de l’humour favorise la sociabilité et donne une image sympathique d’une personne.
En pratique, comment ça se passe ?
Sur le plan physiologique, la respiration saccadée induite par le rire permet d’activer le diaphragme. Ces mouvements irréguliers du diaphragme auront un effet massant au niveau des côtes, de l’intestin et de l’estomac ainsi qu’un effet stimulant de la circulation sanguine. En pratique, la thérapie par le rire se passe habituellement en groupe. Les séances qui durent en général 1h 30 mn sont données à travers ce qu’on appelle les " Clubs du rire ". Les exercices ludiques qui les constituent s’inspirent du yoga. Ils ont pour objectifs principaux de libérer les émotions, d’éliminer les tensions, de provoquer la détente musculaire du cou, du visage et de la langue.
Traduite par de grands éclats de rire, la " médiation par le rire " termine chaque séance. Le but étant de permettre aux participants de se lâcher complètement. La rigologie, c’est bien ! Les personnes souffrant de problèmes cardiaques, d’hypertension artérielle, de glaucome ou de descente d’organe veilleront toutefois à demander au préalable l’avis d’un médecin.