Techniques de réanimation : le koua-tsou et le kiaï

La réanimation, une opération bien difficile

Suite à certains coups portés à des zones sensibles du corps ou durant une maladie, et même suite à une intervention chirurgicale, il se peut qu’une personne apparaisse comme morte. Pendant une courte durée, son coeur s’arrête de battre. Elle pâlit. On parle alors de syncope blanche. Dans d’autres cas, le sujet s’arrête de respirer.

Devant de telles situations, les scientifiques ont mis au point différentes techniques pour qu’une personne revienne à la vie. L’électrochoc en est un exemple. Quelquefois, des substances sont administrées pour avoir les mêmes effets. Il est possible que des personnes tels que les pratiquants de Judoka fassent des gestes manuels et lancent des cris afin de ranimer le sujet. Il s’agit des Koua tsou et des Kiaï.

Technique de réanimation : le koua tsou

Le koua tsou regroupe les mouvements effectués pour ranimer une personne. Cette technique est basée sur la réflexothérapie qui est apparentée à l’acupuncture. Les mouvements sont sensés agir sur les réflexes. Les gestes sont effectués sur des points cibles en fonction de l’origine de la syncope. Par exemple, si le sujet a subi un choc à l’estomac, au ventre ou au larynx, il est allongé sur le dos.

Ensuite, le pratiquant de koua tsou appuie fortement avec sa paume sur le creux épigastrique. Par contre, si le coup fatal est porté au niveau du cerveau, du coeur ou des parties génitales, le syncopé est étendu sur le ventre. La troisième vertèbre lombaire, ou la septième vertèbre cervicale est frappée énergiquement pour que les contractions du coeur et des vaisseaux reprennent.

Technique de réanimation : le kiaï

Il est fréquent que les mouvements de réanimation soient accompagnés de cris modulés. Ces cris sont appelés kiaï. Ils sont destinés à réveiller les personnes victimes de syncope. Ils peuvent être aigus ou graves selon le cas. Les sons, selon leur intensité, peuvent provoquer les contractions ou la dilatation du coeur. Autrement dit, ils éveillent les réflexes des nerfs sympathiques ou pneumogastriques.

Ces réflexes sont capables de déclencher les différentes fonctions vitales. Cependant, cette méthode de réanimation exige un entraînement rigoureux. Ainsi, il ne faut pas essayer de ranimer une personne en émettant des cris qui peuvent entraîner d’autres désagréments.