Puiser dans l’alimentation

Il est beaucoup plus difficile de faire le plein de vitamine D en hiver puisque le soleil se fait désirer. Or rappelons que l’on peut combler jusqu’à 90% des besoins en cette vitamine rien qu’en s’exposant au soleil. Heureusement qu’il est possible d’en trouver dans certains aliments. Parmi les plus riches en vitamine D, on peut citer le saumon, les truites d’élevage et le hareng. Le tilapia et le flétan renferment également une bonne quantité de vitamine D.

En consommant du lait de vache, de l’oeuf à la coque et de la margarine, vous absorberez aussi de la vitamine D. Enfin, les boissons à base de soja sont une autre source intéressante de vitamine D. Consommez-en sans modération cet hiver !

Des suppléments si besoin

A défaut d’une alimentation riche en vitamine D, vous pouvez recourir aux suppléments. Cette solution est notamment recommandée aux personnes âgées. Pour savoir si vous devez prendre du supplément, il est possible d’effectuer une analyse sanguine. Ainsi, si le résultat indique un taux en dessous de 50nmol/L, un supplément est réellement indispensable. Mais il ne faut pas non plus en abuser ! Il faut savoir que l’apport nécessaire en vitamine D dépend de l’âge de chaque individu. Par exemple, un nourrisson ne doit pas dépasser 25 µg par jour jusqu’à ses six mois. Bien sûr, avec l’âge, cet apport maximal va aussi augmenter.

A partir de 9 ans, le corps a besoin de 100 µg de vitamine D par jour. Quant à l’apport nutritionnel dont une personne a besoin, cela évolue aussi avec l’âge. Si l’apport nutritionnel recommandé (ANR) est de 10 µg par jour chez les nourrissons jusqu’à leurs 12 mois. A partir d’un an, il faut 15 µg par jour. Pour les adultes de plus de 70 ans, l’ANR est de 20 µg par jour.