Imitez les animaux en pratiquant le kalari
Petite histoire du kalari
Le kalari, ou plus précisément kalaripayat, est l’un des plus vieux arts martiaux au monde. Trouvant son origine dans les chaudes contrées du Kerala, dans le sud de l’Inde, le kalari se base sur des inspirations védiques. Les premières mentions de cette discipline martiale date du 2e siècle avant notre ère, précisément sur des parchemins en feuilles de palme. Plusieurs civilisations font par ailleurs référence à cet art ancestral, pour ne citer que les peuples bouddhiques, aryens et dravidiens.
Lors de la conquête britannique de la péninsule indienne, le kalari a été interdit, et les colons ont même procédé à la destruction des armes ainsi qu’à la neutralisation des Maîtres. Les différentes techniques ont pourtant réussi à traversé les vicissitudes de l’histoire grâce au courage de plusieurs individus qui ont continué à dispenser des cours en toute illégalité. A l’indépendance du pays, le kalari a retrouvé sa place dans la culture indienne et a commencé à conquérir le monde.
Le kalari, des mouvements inspirés des animaux
Chaque mouvement du kalari est inspiré des différents animaux qui peuplent le sous-continent indien, incluant notamment des espèces comme le serpent, le paon, du lion, du coq, du cheval ou encore l’éléphant. Chaque geste doit être effectué avec souplesse tout en manifestant la force. De nombreux clubs ont aujourd’hui vu le jour, en France notamment. Sans reprendre l’austérité du cadre qui caractérise le sport en Inde, la pratique du kalari est une véritable épreuve pour le corps, idéal pour maintenir une forme olympienne.
Dans les différentes étapes de progression du kalari, on commence tout d’abord par la maitrise des gestes de base à mains nus. On progresse ensuite en s’équipant d’armes en bois. Seuls les pratiquants les plus expérimentés auront le droit de manier des armes en métal. Si vous ne souhaitez pas utiliser d’armes, vous pourrez toujours vous limiter aux mouvements de base.